Simmons et le sommeil réparateur
Conscient de son caractère crucial dans le cycle du sommeil, Simmons a axé ses recherches sur la phase d’endormissement. L’objectif ? Proposer une literie qui optimise le caractère réparateur du sommeil.
Chaque nuit, à l’heure du coucher un même mécanisme s’active pour se répéter jusqu’à six fois. Ce mécanisme c’est tout simplement le “cycle du sommeil”. Endormissement, sommeil lent, profond, sommeil paradoxal et bis repetita… Toutes ces phases ont un objectif commun, nous procurer le sommeil le plus réparateur possible. Un combat auquel Simmons essaie de répondre chaque jour, pour tous ses dormeurs, en se concentrant d’abord sur l’endormissement, une phase souvent, à tort, mise de côté.
Au fur et à mesure de l’avancée de l’endormissement la respiration devient plus lente, les muscles se relâchent, la température du corps baisse et la conscience diminue, pour un accès direct aux phases suivantes. Alors comment favoriser mais surtout faciliter l’endormissement ?
La technologie Simmons : optimiser la latence d’endormissement
La durée moyenne d’endormissement est de 20 minutes. Tout va donc très vite et l’objectif est de la réduire au maximum.
Ainsi Simmons grâce à ses différentes technologies de ressorts adaptées à chaque morphologie optimise l’endormissement à deux niveaux :
- Un accueil sur-mesure pour accompagner les muscles : le premier contact avec le matelas est clé. Pour cela nous développons un confort haute précision qui va accompagner les mouvements des dormeurs de manière progressive et sans rupture.
- Un maintien stabilisé qui soutient les articulations tout en répartissant les différents points de pressions pour soulager la colonne vertébrale.
Simmons et le développement de solutions pour rendre l’endormissement encore plus accessible
Simmons l’a bien compris, l’endormissement est une phase primordiale pour le dormeur. Ainsi pour 2018, Simmons travaille sur de nouveaux outils pour s’endormir. Premier projet, un ensemble de “White noises” disponible sur sa chaîne YouTube. Les “White Noises” également appelés “bruits blancs” représentent des fréquences sonores émises simultanément. Parmi les exemples de bruits blancs bruts nous pouvons citer le son des vagues, le bruit de la pluie ou encore le sifflement des moteurs d’avions. Les bruits blancs stimulent le cerveau pour favoriser non seulement l’endormissement mais également certaines fonctions cognitives comme l’apprentissage et la mémoire.
De nombreux autres projets sont à l’agenda de Simmons pour l’année 2018 avec un seul et même objectif, toujours faciliter un sommeil encore plus réparateur.
L'AVIS DU SPECIALISTE
“L’endormissement, un phénomène progressif et hétérogène souvent mal connu."
Auteur de “Quand le sommeil nous éveille” (éditions Solar),le Dr Marc Rey nous livre son expertise à propos de la phase d’endormissement, dont l’importance est parfois mésestimée à tort. |
Souvent mal connu, l’endormissement est un phénomène progressif et hétérogène. Ce passage de la veille au sommeil est mal connu. Il pose de gros problèmes à l’insomniaque qui sent qu’il va s’endormir sur le canapé devant la télévision et dès qu’il arrive dans son lit voit disparaître toute envie de dormir. Nous avons pu montrer grâce à des enregistrements du cerveau chez l’homme l’apparition progressive du sommeil. Au début, une structure, le thalamus, par laquelle transitent toutes les informations sensitivo-sensorielles vers le cortex cérébral modifie de façon majeure son activité. Les informations sont filtrées, seules certaines par leur intensité ou leur signification parviendront au cortex. Nous nous coupons du monde, mais notre cortex continue à fonctionner, nos pensées sont parfois très présentes. Quand elles le sont trop, elles peuvent nous réveiller totalement. Si nous laissons nos pensées flotter, notre cortex va progressivement se désactiver, mais cela peut prendre jusqu’à 20 minutes selon les régions corticales.
Apprendre à lâcher prise
Ainsi pour aider notre endormissement il est important de prévoir un sas de décompression avant d’aller au lit. Ce sas nous permettra de commencer la réduction d’activité des différentes parties de notre cerveau. Le sommeil qui nous envahi est la traduction de cette réduction d’activité. Il faut apprendre à lâcher prise, à ne pas attendre le sommeil, à ne pas prêter attention aux pensées qui nous traversent, aux sensations ressenties qui peuvent parfois être des hallucinations. On entend un bruit, on voit une ombre passer. Il ne faut pas s’en inquiéter, il s’agit probablement de production de notre cerveau avant d’entrer plus profondément dans le sommeil.
Article publié dans le magazine Libération - Dossier La révolution du sommeil – Mercredi 10 janvier 2018